Publications
Cette section présente des rapports et des articles publiés par des tiers concernant l’argent et l’industrie du transport sécurisé. Ces documents n’appartiennent pas à l’ACTS et leur contenu fait l’objet des mêmes exigences que celles imposées aux auteurs de publication concernant l’indication des sources.
Émission de monnaies numériques par les banques centrales : principes fondateurs et principales caractéristiques
Rapport conjoint publié par la Banque du Canada, la Banque centrale européenne, la Banque du Japon, la Sveriges Riksbank (banque centrale de Suède), la Banque nationale suisse, la Banque d’Angleterre, le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale et la Banque des règlements internationaux.
9 octobre 2020
La Banque du Canada, la Banque centrale européenne, la Banque du Japon, la Sveriges Riksbank (banque centrale de Suède), la Banque nationale suisse, la Banque d’Angleterre, le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale et la Banque des règlements internationaux ont produit conjointement un rapport présentant les principales caractéristiques et les principes fondateurs communs de l’émission de monnaies numériques par les banques centrales. Selon ces principes, tout État qui envisage la création d’une monnaie numérique devra d’abord répondre à certains critères. Plus précisément, les autorités devront auparavant s’assurer que l’émission d’une telle monnaie ne nuira pas à la stabilité monétaire et financière, et qu’elle pourra coexister avec les formes actuelles de monnaie tout en étant complémentaire. Elle devra également promouvoir l’innovation et l’efficacité.
L’argent et les paiements à l’ère numérique
Discours de Timothy Lane, sous-gouverneur
RDV Fintech 2020 de CFA Montréal, Montréal (Québec)
Le 25 février 2020
Le sous-gouverneur de la Banque du Canada a présenté quelques réflexions sur les changements que provoquent les innovations technologiques dans le monde de l’argent et des paiements, ainsi que sur les mesures prises par la Banque du Canada en regard de cette évolution. Timothy Lane a également défendu l’argent comptant, qui a résisté à l’épreuve du temps grâce à plusieurs atouts importants.
Une société sans argent comptant est-elle discriminatoire?
Par Ross MacDiarmid, secrétaire général, Conférence des directeurs de la monnaie
Le 13 août 2020
Une étude menée récemment dans le cadre de la Conférence des directeurs de la monnaie auprès de ses membres a confirmé que la COVID-19 a accéléré l’utilisation des paiements électroniques. L’étude révélait également que la transition vers les transactions sans contact a mis en lumière des inégalités.
Argent comptant et COVID-19 : l’effet de la pandémie sur la demande et l’utilisation des espèces
Par Heng Chen, Walter Engert, Kim Huynh, Gradon Nicholls, Mitchell Nicholson, Julia Zhu
Document d’analyse du personnel, Banque du Canada, Juillet 2020
Les données montrent que la valeur des billets en circulation a fortement augmenté en mars et en avril 2020. Cette augmentation est importante – à la fois en dollars et en pourcentage – par rapport à celle observée les années précédentes. La hausse de la demande d’espèces est répartie sur l’ensemble du pays, mais les plus gros changements ont eu lieu dans les grands centres économiques et démographiques du Canada, comme on pouvait s’y attendre. Plusieurs facteurs expliquent cette hausse, incluant la plus grande demande de billets par les consommateurs.
En collaboration avec Ipsos et Statistique Canada, La Banque a sondé la population canadienne en avril 2020 pour mieux comprendre l’évolution de la demande et de l’utilisation des espèces durant la pandémie. Les résultats montrent que les Canadiens continuent à accéder facilement à l’argent comptant, qu’ils sont généralement (mais pas toujours) capables de payer comptant dans les commerces et que leurs avoirs en argent comptant ont un peu augmenté. Enfin, la plupart des Canadiens (74 %) n’ont pas l’intention de cesser d’utiliser de l’argent comptant.
Les banques centrales et les paiements à l’ère du numérique
Rapport économique annuel de BIS | 24 juin 2020
Les banques centrales jouent un rôle clé pour maintenir la sécurité et l’intégrité du système de paiement. Elles fournissent des bases solides en assurant la stabilité de l’argent et des paiements. La pandémie et la pression que cette dernière a exercée sur l’activité économique dans le monde ont confirmé l’importance du rôle des banques centrales en matière de paiement. L’innovation numérique transforme radicalement la prestation des services de paiement, et les banques centrales y adhèrent pleinement. Elles font la promotion de l’interopérabilité, elles favorisent la concurrence et l’innovation, et elles administrent les infrastructures publiques – tous des critères essentiels pour assurer des services de paiement facilement accessibles, à faibles coûts et de grande qualité, que ce soit avec de l’argent comptant, des cartes de débit ou de crédit.
La fraude liée aux paiements électroniques et aux paiements en espèces : taxonomie, estimation et projections
Par Santiago Carbo-Valverde et Francisco Rodriguez-Fernandez
Rapport publié pour le compte de l’International Security Ligue, avril 2020
Selon une étude récente, la fraude serait un problème majeur et croissant au sein des économies mondiales; une situation aggravée par les modes de paiement autres que l’argent comptant. Les données envoient un avertissement inquiétant : les sociétés doivent soutenir l’argent comptant pour contrer la fraude associée aux paiements électroniques. L’étude a permis de constater que l’utilisation de l’argent comptant et des cartes de paiement a augmenté depuis 2014. Cependant, la fraude liée à l’argent comptant a diminué de 1,7 % par année, contrairement à celle liée aux cartes qui a grimpé en flèche, en augmentant de 16,2 % par année.
La COVID-19, l’argent comptant et l’avenir des paiements
Par Raphael Auer, Giulio Cornelli et Jon Frost
Bis Bulletin n°3, avril 2020
La pandémie de la COVID-19 a fait craindre au grand public que le coronavirus se transmette par l’argent comptant. Des preuves scientifiques suggèrent que le risque de transmission de la COVID-19 par les billets de banque est faible en comparaison avec d’autres objets touchés fréquemment, comme les terminaux de carte de crédit ou les claviers de NIP. En vue de restaurer la confiance, les banques centrales communiquent activement, en incitant les commerces à accepter l’argent comptant et, dans certains cas, en stérilisant ou en plaçant en quarantaine des billets de banque.
Faire face aux perturbations dans le secteur bancaire : Créer une organisation liquide
Par Dr Arun Sharma
Livre blanc, Janvier 2020
Les banques doivent à la fois créer de la valeur, et gérer les attaques et les perturbations de plus en plus vives de la part de leurs concurrents. En vue d’appliquer efficacement des stratégies d’offensive et de défensive, les banques sont appelées à accroître leur liquidité; c’est-à-dire, leur vitesse, leur flexibilité et leur évolutivité. Pour ce faire, elles doivent favoriser des structures basées sur les équipes, mettre l’accent sur les produits et services à valeur ajoutée, de même que développer leur adaptabilité à l’aide de la transformation, ainsi que de l’amélioration de la qualité de la prestation de leurs services, de leur infrastructure et de leur personnel. Ce document est un plan détaillé pour augmenter la liquidité en vue de mieux créer et gérer les perturbations à l’aide de la stratégie des trois « R » : restructurer, requalifier et redimensionner.
Des changements dans les paiements, les points de vue et les politiques
Livre blanc présenté par Square, mai 2019
Les États-Unis se dirigent-ils vers un avenir sans argent comptant? La question se pose de plus en plus à la lumière de la hausse du nombre de consommateurs qui utilisent des cartes de crédit et la technologie de paiement mobile, de même que le nombre d’entreprises qui les acceptent.
Toutefois, est-ce réellement ce que l’avenir nous réserve ou une simple tendance passagère? Les consommateurs américains dépendent moins de l’argent comptant, certes, mais ce dernier ne disparaîtra pas de sitôt pour autant.
Un point de vue international sur le coût des instruments de paiement : le cas de l’argent comptant
Par Santiago Carbo-Valverde et Francisco Rodriguez-Fernandez
Mai 2019
Cette étude évalue et compare le coût de l’argent comptant et des cartes de débit dans 52 pays. Les résultats démontrent que le coût unitaire des cartes de débit est 2,8 fois plus élevé que celui de l’argent comptant à l’échelle mondiale. Pour les consommateurs, le coût de l’argent comptant est principalement attribuable aux frais liés aux guichets automatiques, quoique les frais de transactions interbancaires sont aussi très importants.
Les résultats sont similaires à ceux publiés dans des études indépendantes et publiques à l’échelle internationale : l’argent comptant demeure le mode de paiement le plus économique pour toutes les petites transactions. L’étude démontre également que les revenus que génèrent les banques avec les guichets automatiques sont supérieurs à ce que coûte l’exploitation de ces guichets, ce qui laisse croire que l’idée selon laquelle l’argent comptant est subventionné par les banques n’est qu’un mythe.
Les billets de banque et les germes : Une nouvelle étude révèle le degré de saleté de l’argent comptant, des cartes et de la monnaie
Par Mike Brown
LendEDU, 21 mai 2019
À l’aide d’un appareil scientifique permettant d’évaluer la quantité de germes sur une surface donnée, l’équipe de LendEDU a testé des cartes de débit et de crédit, des billets de banque et de la monnaie dans le but de fournir des données concrètes afin de déterminer le degré réel de saleté de l’argent comptant. Après avoir effectué les tests et calculé les quantités de germe moyennes décelées sur chaque mode de paiement, les cartes de débit et de crédit se sont avérées le mode de paiement le plus souillé.
Sondage national de la FDIC concernant les ménages non bancarisés et sous-bancarisés
Par la Federal Deposit Insurance Corporation
Octobre 2018
Dans le but d’étudier l’inclusivité du système bancaire et de s’acquitter partiellement d’une responsabilité prévue par la loi, la FDIC effectue un sondage tous les deux auprès des ménages américains pour évaluer la proportion des ménages qui ne participent pas pleinement au système bancaire. En 2017, 6,5 % des ménages américains étaient considérés comme non bancarisés et 18,7 %, comme sous-bancarisés.
Au-delà des paiements
Par Guillaume Lepecq
Livre blanc, le 31 mai 2018
Ce livre blanc vise à déterminer les caractéristiques uniques de l’argent comptant, de même qu’à comprendre de quelle façon elles contribuent à la demande en espèces. Les instruments de paiement alternatifs exercent une concurrence de plus en plus féroce sur l’argent comptant, en remettant en question la fonction de paiement de l’argent. Malgré cette évolution perturbatrice, la demande pour les billets de banque et la monnaie continue de croître à un rythme important partout dans le monde.
Rapport mondial sur l’argent comptant 2018
Par Ewout Boesenach, Paul van der Knaap et Taco de Vries
Avril 2018
Le rapport mondial sur l’argent comptant publié par G4S aborde les questions clés suivantes : Quelle place occupe l’argent comptant dans le monde à l’heure actuelle? Quel sera l’avenir de l’argent comptant? Quels sont les développements clés, actuels et futurs, sur le plan de la logistique et de la circulation de l’argent comptant? Selon le rapport, peu importe l’endroit dans le monde, les gens utilisent une gamme variée de modes de paiement parmi lesquels l’argent comptant occupe une très grande place à l’échelle de la planète. La proportion de l’argent comptant en circulation par rapport au PIB a augmenté à 9,6 % sur tous les continents, en hausse depuis le taux de 8,1 % en 2011. À l’échelle mondiale, la valeur des retraits au guichet automatique a connu une croissance positive en 2015. En Amérique du Nord, elle s’est largement stabilisée, n’augmentant que très peu; cependant, l’argent comptant est encore utilisé dans plus de 50 % des petites transactions de moins de 25 $.
Acceptation et utilisation des modes de paiement au point de vente au Canada
Par Ben Fung et Kim P. Huynh, Banque du Canada, et Anneke Kosse, Banque des Pays-Bas
Automne 2017
Cet article analyse les interactions entre les consommateurs et les commerçants pour déterminer les modes de paiement acceptés et utilisés au point de vente. Au Canada, les commerçants acceptent presque unanimement l’argent comptant. Bien qu’une vaste majorité des grands établissements commerciaux acceptent les cartes de crédit et de débit, seuls les deux tiers des commerçants de petite ou moyenne taille offrent ce mode de paiement. L’analyse suggère que les perceptions des commerçants et les coûts liés à l’acceptation de ces modes de paiement ne sont pas les seuls éléments dont ils tiennent compte. Leurs décisions reposent également sur les modes de paiement susceptibles d’être privilégiés par les consommateurs.